Le Jardin de Flore, Zac des Châtaigniers

Saint-Aunès, France

 

Mission : Réalisation des phases PRO DCE pour AGD • Programme : 60 Logements dont 15 sociaux • Surface : 3 396m² • Calendrier : 2016-2018 • Équipe : AGD (Architecte mandataire) BOUVAGNET Architectes

Quand l’architecture épouse le paysage à Saint-Aunès

Niché au cœur de la , à Saint-Aunès, le projet des Jardins de Flore incarne une réponse élégante aux enjeux du logement contemporain. Porté par Bouygues Immobilier, ce programme de 60 logements collectifs, dont 15 sociaux, s’étend sur 3 396 m² et représente un investissement de 4,73 M€ HT. Mais au-delà des chiffres, c’est une qui se déploie ici : celle d’une architecture qui dialogue avec son environnement, où chaque détail est pensé pour créer du lien entre les habitants et leur cadre de vie.

Une forme en U, comme une embrassade végétale

Dès les premières esquisses, l’idée était claire : concevoir un espace qui protège tout en s’ouvrant. Le bâtiment, organisé en U, enveloppe un , offrant aux résidents un havre de paix au milieu de l’urbanisation. Ce choix n’est pas seulement esthétique. Il permet de créer une intimité tout en favorisant les échanges entre voisins, transformant les circulations en promenades ombragées où la nature prend sa place. Les façades, largement ouvertes sur ce jardin central, entre intérieur et extérieur, invitant la lumière et la végétation à pénétrer dans les logements.

Le , ancré dans la topographie, joue un rôle clé. Il ne se contente pas de stabiliser le bâtiment face aux dénivelés du terrain : il devient un élément structurant, un trait d’union entre le bâti et le paysage. Les matériaux choisis — — renforcent cette impression d’enracinement, tout en apportant une touche de chaleur et de modernité.

Des terrasses en gradins, tournées vers le soleil

L’un des défis du projet était de du site. Plutôt que de la subir, les architectes l’ont transformée en atout. Les logements s’organisent en gradins, créant de grandes terrasses orientées plein Sud. Ces espaces extérieurs, véritables prolongements des intérieurs, captent la lumière tout au long de la journée et offrent des vues dégagées sur les alentours. Pour les résidents, c’est l’assurance de profiter d’un extérieur généreux, que ce soit pour un petit-déjeuner ensoleillé ou une soirée entre voisins.

L’orientation a été soigneusement étudiée pour maximiser le confort. Les logements, souvent traversants, bénéficient d’une , garantissant une lumière naturelle abondante et une ventilation optimale. Un luxe rare dans le logement collectif, qui contribue à améliorer la qualité de vie au quotidien.

Un équilibre entre densité et douceur de vivre

Collaborer avec l’ sur ce projet a été l’occasion de pousser plus loin l’intégration entre architecture et paysage. Lors de la , chaque détail a été affiné pour que le bâtiment s’insère harmonieusement dans son environnement. Les matériaux ont été sélectionnés pour leur durabilité et leur capacité à vieillir avec élégance, tandis que les espaces extérieurs ont été pensés comme des extensions naturelles des logements.

Les essences végétales, , nécessitent peu d’eau et d’entretien, tout en apportant une touche de verdure bienvenue. Les allées, les places et les jardins communs sont conçus pour favoriser les rencontres, tout en préservant l’intimité de chacun. Résultat : un entre densité urbaine et qualité paysagère.

Un modèle pour le

Les Jardins de Flore prouvent qu’il est possible de concilier exigences économiques, écologiques et sociales. En plaçant l’humain et la nature au centre de la réflexion, ce projet montre que le logement collectif peut être synonyme de bien-être.

Ici, l’architecture ne se contente pas de loger : elle crée du lien, elle inspire, elle durable. Et c’est peut-être là sa plus belle réussite.

crédits photos | Julien BOUVAGNET